La combinaison des expertises de la plate-forme Intershop et de l’intégrateur DSS Partners propose une solution globale d’accélération des projets e-commerce, avec une logique aussi bien verticale que par typologie de client. Explications avec Jérôme Ciszewski (à gauche), Vice President EMEA Delivery and Sales de DSS Partners, et Toufik Boudellal, Country Manager France chez Intershop.
INNOVATION B2B : DSS Partners se présente comme un « accélérateur » de la plate-forme Intershop, quels sont les leviers principaux de cette accélération ?
Jérôme Ciszewski : Nous proposons une surcouche qui englobe les fonctionnalités attendues par le marché – à titre d’exemple, et parce que l’amélioration des synergies entre commerciaux terrain et plate-forme e-commerce, l’absence de cannibalisation, est un point important, je citerai la possibilité donnée aux commerciaux de naviguer plus facilement au sein de leur portefeuille de clients. Mais je développerai plus avant lors de mon intervention du 12 décembre lors d’INNOVATION B2B 2024.
Au delà d’apporter des services à valeur ajoutée et de permettre au client de gagner en rapidité pour être en time-to-market, nous avons pour objectif un maximum de factorisation de nos développements : nous capitalisons sur ce qui a déjà été fait pour bâtir sur des socles réutilisables.
Toufik Boudellal : DSS Partners est partenaire platinium d’Intershop et nous travaillons ensemble depuis une quinzaine d’années. Leur forte expertise sur notre plate-forme est un atout majeur, ainsi que leurs capacités d’intégration avec les outils tiers et leur approche verticale.
Quels sont les gains potentiels en termes de durée de projet ?
Toufik Boudellal : Sur un projet qui aurait duré 8 moins, on peut estimer réduire le temps de projet de 3 voire 4 mois. La technologie Intershop et notre architecture composable, basée sur des micro-services et une indépendance avec le front-office, permet à DSS Partners d’opérer avec encore plus d’efficacité.
Jérôme Ciszewski : J’ajouterai qu’en raccourcissant les projets et donc le coût final, cela permet en quelque sorte de démocratiser la solution Intershop et, au delà de la cible grands comptes, de mieux l’ouvrir au marché des grosses PME. Notre proposition d’intégration va dans ce sens.
Quelles sont les principaux challenges que vos clients ont à relever en déployant une solution e-commerce à grande échelle ?
Jérôme Ciszewski : Quand on travaille sur des projets impliquants de nombreuses marques avec des existants différents – c’est notamment le cas du Groupe Baelen avec lequel nous interviendrons le 12 décembre – il y a bien sûr la problématique d’une intégration avec la diversité des logiciels métiers. Au delà, les attentes principales dépendent des interlocuteurs principaux : côté marketing par exemple, l’enjeu est la récupération unifiée et intelligente des données client ; côté DSI, les enjeux sont plus technologiques, ayant trait à l’architecture logicielle et aux performances. Mais dans tous les cas, la connaissance métier fait la différence et il est fréquent que mes collègues chez DSS soient en capacité de finir les phrases de nos clients tellement nous connaissons leurs problématiques habituelles.
Toufik Boudellal : Le propre du B2B, c’est la variété des configurations marchandes possibles : parfois les clients sont présents dans plusieurs pays, impliquant d’être à même de gérer le multi-devises ; les moyens de paiement peuvent être différents ; les clients des clients peuvent avoir des relations entre eux, y compris de concurrence, qui impliquent d’être vigilant sur les recommandations par exemple… Bref, il y a des défis qui augmentent la complexité tout en rendant les solutions à apporter plus intéressantes.
A ce titre, l’IA a très certainement un rôle à jouer ?
Toufik Boudellal : Effectivement, et également dans l’aide apportée aux clients sur des produits qui nécessitent beaucoup de configuration, mais aussi pour les commerciaux dans leur rôle d’accompagnement. L’IA est aussi utilisé en support, en particulier en termes de réclamations, pour un premier niveau de réponse aux tickets soumis. J’évoquerais aussi l’Internet des Objets : prenons l’exemple d’un ascenseur connecté qui, lors d’un dysfonctionnement, peut alerter sur les pièces à remplacer afin qu’elles soient livrées rapidement sur place pour la réparation. Améliorer l’e-commerce passe aussi par le suivi des indicateurs-clés, le partage de données : c’est ce qui créé de la valeur.
Jérôme Ciszewski et Toufik Boudellal interviendront sur le sujet « Accélérateur d’e-commerce : optimiser le déploiement d’une solution unifiée à l’échelle d’un groupe diversifié » dans le cadre de la prochaine conférence Innovation B2B le 12 décembre 2024 à Paris.